Paroles des chansons du CD " Le korrigan"
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Andro
de l'elven(ement)
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A
la foire de Vannes
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A
la fontaine blanche
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La
petite archère
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(Andro
d'Elven)
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(Cercle
circassien)
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(Gavotte
de la fontaine blanche)
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(Gavotte
de Plougastel)
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A Quimperlé dans la vieille ville Il pleut depuis six mois passés A Quimperlé dans la vieille ville La Laïta a débordé
Refrain : Mais comme on veut pas mouiller nos souliers Pour passer les flaques, pour passer les flaques Mais comme on veut pas mouiller nos souliers Pour passer les flaques on saute à cloche-pied
A Landerneau dans la vieille ville Il pleut depuis cinq mois passés A Landerneau dans la vieille ville L' Elorn son vieux lit a quitté
A Josselin dans la vieille ville Il pleut depuis quat' mois passés A Josselin dans la vieille ville L' Oust, dans la nuit s'est levée
C'est à Redon dans la vieille ville Il pleut depuistrois mois passés C'est à Redon dans la vieille ville La Vilaine est partie se prom'ner
A Bénodet dans la vieille ville Il pleut depuis deux mois passés A Bénodet dans la vieille ville L' Odet la gavotte va danser
A Chateaulin dans la vieille ville Il pleut depuis un mois passé A Chateaulin dans la vieille ville L' Aulne n'en finit pas de couler A Quimperlé dans la vieille ville Il pleut depuis six mois passés A Quimperlé dans la vieille ville La Laïta a débordé
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad' |
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait deux ou trois étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait trois beaux chevaux bretons Trois étalons, Trois beaux cochons, Trois beaux dindons Une dizaine de poules Trois étalons, Trois beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait quatre ou cinq étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait cinq beaux chevaux bretons Cinq étalons, Cinq beaux cochons, Cinq beaux dindons Une douzaine de poules Cinq étalons, Cinq beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait six ou sept étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait sept beaux chevaux bretons Sept étalons, Sept beaux cochons, Sept beaux dindons Une quinzaine de poules Sept étalons, Sept beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait neuf ou dix étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait dix beaux chevaux bretons Dix étalons, Dix beaux cochons, Dix beaux dindons Une vingtaine de poules Dix étalons, Dix beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait quinze ou vingt étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père venait vingt beaux chevaux bretons Vingt étalons, Vingt beaux cochons, Vingt beaux dindons Une trentaine de poules Vingt étalons, Vingt beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait bien cinquante étalons A la grande foire aux bestiaux de Vannes Mon père vendait cinquante chevaux bretons Des étalons, Des beaux cochons, Des beaux dindons Une quantité de poules Des étalons, Des beaux cochons, Mon père n'était qu' un pauv' fermier breton
Paroles & Musique : Tor Bihan
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Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller J'y ai vu le jeune curé Et un bouquet de pervenches Avec amour m'a donné Et un bouquet de pervenches Avec amour m'a donné
Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Après la messe de dimanche J'ai r' vu le jeune curé Et ses deux mes mains sur mes hanches Sans détour il a posé Et ses deux mes mains sur mes hanches Sans détour il a posé
Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Après la messe de dimanche J'ai r' trouvé le jeune curé Et au chant de la mésange Il m' a donné un baiser Et au chant de la mésange Il m' a donné un baiser
Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Après la messe de dimanche Avec le jeune curé M'suis allongé sur les branches Et dans l'herbe on a roulé M'suis allongé sur les branches Et dans l'herbe on a roulé
Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Après la messe de dimanche Avec le jeune curé On est allé à la grange Et pas pour rentrer les blés On est allé à la grange Et pas pour rentrer les blés
Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y aller Ma sœur à la fontaine blanche je n' veux plus y alle Après la messe de dimanche J'dois dire au jeune curé Qu'il m'a fait un petit Fanch' Et qu'il faudra l' baptiser Qu'il m'a fait un petit Fanch' Et qu'il faudra l' baptiser
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad'
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La petite archère des Dieux des pays celtiques La petite archère des Dieux des pays celtiques D' un bras sûr vient de bander son arme mythique D' un bras sûr vient de bande son arme mythique
D' un bras sûr vient de bander son arme mythique D' un bras sûr vient de bande son arme mythique Dans les cieux s'est envolée une flèche magique Dans les cieux s'est envolée une flèche magique
Dans les cieux s'est envolée une flèche magique Et la flèche a traversé Far li-da, Far li Don-dé Et la flèche a traversé les plaines d'Armorique
Et la flèche a traversé les plaines d'Armorique Et la flèche a traversé les plaines d'Armorique Les plaines aussi les forêts, Les rivages atlantiques Les plaines aussi les forêts, Les rivages atlantiques
Les plaines aussi les forêts Les rivages atlantiques Les plaines aussi les forêts, Les rivages atlantiques Dans sa course a survolé des roches granitiques Dans sa course a survolé des roches granitiques
Dans sa course a survolé des roches granitiques Et tout l'air s'est imprégné Far li-da, Far li Don-dé Et tout l'air s'est imprégné d'une étrange musique
Et tout l'air s'est imprégné d'une étrange musique Et tout l'air s'est imprégné d'une étrange musique Comme flottaient les fumées dans les rites druidiques Comme flottaient les fumées dans les rites druidiques
Comme flottaient les fumées dans les rites druidiques Comme flottaient les fumées dans les rites druidiques Dans les clairières envoûtées d' incantations mystiques Dans les clairières envoûtées d' incantations mystiques
Dans les clairières envoûtées d' incantations mystiques Puis dans mon cœur s'est figée Far li-da, Far li Don-dé Puis dans mon cœur s'est figée La flèche magique
La petite archère des Dieux des pays celtiques La petite archère des Dieux des pays celtiques Dans mon cœur elle a planté Sa flèche magique Dans mon cœur elle a planté Sa flèche magique
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad'
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La
petite ondine
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Touareg
hornpipe
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Les
Islandais
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A
Saint-Pabu
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(Violette
du Méné)
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(Hornpipe)
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(Kas
a bahr)
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(Rond
de Landeda)
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Près de Saint-Gilles à la fontaine des saules Est arrivé son violon sur l' épaule Un tout jeune ménétrier Venu pour tous les faire danser Belles demoiselles, jeunes damoiseaux Que vos atours soient les plus beaux
J' ai fait dux lieues se dit le beau jeune homme J'ai mérité de faire un petit somme Depuis le matin il marchait Et il était bien fatigué Près d'une fontaine à la nuit Le musicien s' est endormi
Sortant des bois elle lui est apparue La petite nymphe à demi dévétue Ne t' effraie point Ménétrier Car je suis venu te chercher Qu' as-tu à craindre, à redouter, De la p'tite ondine du Méné
Quel est ton nom jolie petite nymphette? Mon nom Messire, mon nom est Violette Donne moi la main Ménétrier Et je te dirai un secret Puis de la fontaine moussue Dedans les yeux ont disparu
Dans une vallée pleine de fleurs divines Près d'un rocher s'arrête notre ondine Sept gros diamants dans un rocher De mille éclats roses brillaient Quand elle retire le dernier L'eau jaillit comme un farfadet
Ménétrier tu as bien de la chance Car, par ma foi, tu connais l'existence De la source le grand secret Plus grande richesse n'auront jamais Aucun des hommes du Méné Que l'eau qui coule dans leurs prés
Le musicien se dit mais qu'elle chance J' ai des diamants plus que le roi de France Puis il tend la main vers la roche Pour mettre les diamants dans sa poche Mais une goutte de rosée Aussitôt vient le réveiller Pas de morale à cette petit histoire Tout droit sortie d'un poussiéreux grimoire Croyez m'en ce genre d'avantures Arrive parfois dans la nature A ceux qui ont su conserver Une âme d'enfant pour rêver
Près de Saint-Gilles à la fontaine des saules Est arrivé son violon sur l' épaule Un tout jeune ménétrier Venu pour tous les faire danser Belles demoiselles, jeunes damoiseaux Que vos atours soient les plus beaux
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad'
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Je suis né dans les vents de sable Une simple tente est ma maison Je ne suis ni riche ni misérable Le désert est mon horizon Suis cavalier des grands espaces Méhariste de mon métier Mes pas ne laissent pas de traces Les vents les ont toutes emportées Je mène les grandes caravanes De Tizi Ouzou à Niamey Et si Allah protège mon âme Toute ma vie je voyagerai
Sous un ciel étoilé, immense Par une de ces belles nuits d'été Un moteur a tué le silence Et nos routes se sont croisées J'ai marché jusqu'à cette dune Où sa voiture s'était enlisée A la lueur d'une douce lune J'ai vu la belle désemparée Elle a eu peur dans la pénombre Lorsque d'elle je me suis approché Mais elle a bien vu dans mes yeux sombres Que j'étais venu pour l'aider
Ses cheveux plus rouges que des flammes Ses yeux verts comme une palmeraie M'ont transpercé comme une lame Plus jamais je ne l'oublierai Je ne comprenais pas sa langue Je ne savais pas d'où elle venait On m'a dit que c'était d' Irlande Dans la ville où je l'ai laissée Pour s' réchauffer la belle dame S'est assisie tout près du foyer Quand se sont mises à danser les flammes D'une petite flûte elle a joué
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad'
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Sur la Marie-Jeanne il y avait Des gars d' Paimpol et d' Tréguier Y' avait 'tit Job, y' avait François Y'avait bien une dizaine de gars De vrais marins, pas d' paresseux Durs à la tâche tous des taiseux Le patron et ses mâtelots Ensemble à faire le même boulot
Refrain : On les app'lait les Islandais Avec fierté, avec respect Ses pauvres galériens volontaires Ces pauvres forçats de la mer
Les gars connaissaient le timing Des tranches de quatre heures sur les lignes Avant descendre se reposer Dans la vieille cambuse enfumée L'odeur de morue, de saumure Montait d' la cale à la mâture Il fallait pour le supporter Avoir le cœur bien accroché
Quand l'un dormait, l' autre pêchait Dans l' même lit ils s' relayaient Ils s' partageaint la même paillasse Et une pauvre soupe dégueulasse Des fois ils parlaient du pays Où ils avaient laissé des p' tits Une mère, une femme, une fiancée Qui tout là-bas les attendait
C'était pas tous les jours dimanche Pas tous les mois le temps de planche Quand on s'amarrait dans un fjord Pour s' protéger des vents de nord Quand le chasseur les rejoignait Leur apportait vivres et courrier Là c'était comme un jour de fête Une accalmie dans la tempête
Quand venait le temps du retour On oubliait les mauvais jours Les heures d'angoisse quand la brume Cachait la mer et son écume Quand les rafales du vent polaire Aux températures glaciaires Blanchissaient tous leurs oripeaux Transperçant les hommes jusqu'aux os
On attendait le jour béni Où le clochet d' Kérity Dans le brouillard apparaitrait Au p'tit matin un jour d' été On s' dirait c'est pas pour cette fois Qu'mon bateau n' reviendra pas Et pour tous debout sur le pont Les derniers milles sembleraient longs
Sur la Marie-Jeanneil y avait Des gars d' Paimpol et d' Tréguier Y' avait 'tit Job, y' avait François Y'avait bien une dizaine de gars De vrais marins, pas d' paresseux Durs à la tâche tous des taiseux Le patron et ses mâtelots Périrent en mer loin du Goëllo
Paroles & Musique : Tor Bihan
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A landeda j'ai fait une maîtresse (Bis) A landeda j'ai fait une maîtresse (Bis) Mais n'y vais presque pas ne la vois guère Mais n'y vais presque pas à Landeda (Bis)
A Saint-Renan j'ai fait une maîtresse (Bis) A Saint-Renan j'ai fait une maîtresse (Bis) Mais n'y vais pas souvent ne la vois guère Mais n'y vais pas souvent à Saint-Renan (Bis)
A Saint-Pabu j'ai fait une maîtresse (Bis) A Saint-Pabu j'ai fait une maîtresse (Bis) Mais n'y vais presque plus ne la vois guère Mais n'y vais presque plus à Saint-Pabu (Bis)
A Plounéour j'ai fait une maîtresse (Bis) A Plounéour j'ai fait une maîtresse (Bis) Elle veut plus m' faire l'amour ne la vois guère Elle veut plus m' faire l'amour à Plounéour (Bis)
A Camaret j'ai fait une maîtresse (Bis) A Camaret j'ai fait une maîtresse (Bis) C'est la bonne du curé ne la vois guère C'est la bonne du curé de Camaret (Bis)
A Milizac j'ai fait une maîtresse (Bis) A Milizac j'ai fait une maîtresse (Bis) Elle a vidé mon sac ne la vois guère Elle a vidé mon sac à Milizac (Bis)
A Guisseny j'ai fait une maîtresse (Bis) A Guisseny j'ai fait une maîtresse (Bis) Elle s’est tapée Rémi ne la vois guère Elle s’est tapée Rémi à Guisseny (Bis)
A Daoulas j'ai fait une maîtresse (Bis) A Daoulas j'ai fait une maîtresse (Bis) Elle veut plus m'voir hélas ! ne la vois guère Elle veut plus m'voir hélas ! À Daoulas (Bis)
Paroles & Musique : Tor Bihan |
Le
korrigan
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Kathleen
O'Hara
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Fleur
de Tonnerre
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L'
Indian
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(Ridée
6 temps)
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(Valse
écossaise)
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(Gavotte
du Bas-Léon)
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(Laridé)
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Près de la fontaine l' est un korrigan (4 fois) Qui aime la bière faut voir c'qu'il descend Qui aime la bière qu'il boit en dansant (Bis)
Qui aime la bière, qu' il boit en dansant (4 fois) Et le chouchen faut voir c'qu'il descend Et le chouchen qu'il boit en dansant (Bis)
Et le bon chouchen, qu'il boit en dansant (4 fois) Et le gwin ruz faut voir c'qu'il descend Et le gwin ruz Qu' il boit en dansant (Bis)
Quand la tête lui tourne le p'tit korrigan (4 fois) S'allonge parterre Au milieu des gens S'allonge parterre le p'tit korrigan (Bis)
S' allonge parterre au milieu des gens (fois) Rêve aux bouteilles à ce qu' y a d' dans Rêve aux bouteilles qu' il boit en dormant (Bis)
Il rêve aux bouteilles qu' il boit en dormant (4 fois) Ca lui donne soif au p'tit korrigan Ca lui donne soif et il devient méchant (Bis)
Ca lui donne soif, il devient méchant (4 fois) Demande à boire le p'tit korrigan Demande à boire A tous les passants (Bis)
Il demande à boire à tous les passants (4 fois) Leur jette un sort s'il n'est pas content Leur jette un sort S'ils n'ont pas d'argent (Bis)
Il leur jette un sort s'il n'est pas content (4 fois) Il les tranforme en les regardant Il les tranforme en p' tits korrigans (Bis)
Près de la fontaine y'a des korrigans (4 fois) Qui aiment la bière qu'ils l' aiment tellement Qui aiment la bière qu' ils boivent en dansant
Paroles : Tor Bihan Musique : Trad'
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Elle était née une nuit De mille neuf cent vingt trois Dans une rue de Derry Sous un ciel gris et bas Un rayon de soleil pour Seamus O'Hara Le prénom de Kathleen sa mère lui donna Elle grandit sage et belle Près de l' usine textile Jouant à la marelle Avec les autres filles Insouciantes elles jouaient comme font tous les enfants Ignorant les querelles qui déchiraient les grands
Refrain : Je revois ses yeux verts et ses tâches de rousseur Et ses longs cheveux roux roulant sur ses épaules Quand au cœur de l' hiver elle marchait de bonne heure Dans la grande rue Saint Matthew pour aller à l'école
Bientôt cette maudite guerre Allait tout emporter Et faire un champ de ruines De son pauvre quartier Les hommes sans travail dans les pubs qui traînaient Dans les rues de la ville la misère régnait Par un matin blafard De mille neuf cent trente deux On a vu tous ces chars couper la ville en deux Les tireurs isolés, les soldats qui tombaient Et dans les rues toujours les enfants qui jouaient
Est-ce une balle anglaise Ou une balle de l' I.R.A Une balle mauvaise A arrêté ses pas Un matin de janvier, un matin sec et froid Sa vie s'est arrêtée, qui pourra dire pourquoi ? Quand on l'a retrouvée En ce pauvre dimanche Si petite, allongée Dans sa belle robe blanche Une tâche rouge sang sur son cœur dessinée Comme sur sa robe blanche un œillet déposé
Paroles & Musique : Tor Bihan |
Braves gens connaissez-vous l'histoire De la pauvr' Hélène Jegado Elle revient à ma mémoire Je vais vous la conter tantôt Un jour qu' elle faisait sa vilaine On ne sait pas pourquoi sa mère Au lieu de l' appeler Hélène L'appela Fleur de Tonnerre
Refrain : Ah ! Mais qu'elle était mignonne ! Ah ! Mais qu'elle était gentille ! Cette jolie petite bretonne Cette petite fleur de mon pays wik, wik, wik c'est la karriguel La karriguel de l' Ankou wik, wik, wik c'est la karriguel Qui grince mais l' entendez-vous ?
C'était une petite paysanne Et tous les soirs à la veillée Tout en buvant de la tisane On lui parlait des poulpiquets Des korrigans, des mauvaises âmes Qui rodent la nuit dans les forêts Qui hantent les bourgs et les campagnes A peine que la nuit est tombée
On parlait d' ces nuits sur la lande Quand d' la karriguel de l'Ankou Qui venait chercher son offrande On entendait grincer les roues On lui disait qu' il faut êtr' sage Et ne pas faire sa capricieuse Pour éviter d' être du voyage Etre emmenée par la faucheuse
La petite qui aimait rendr' service Se dit l' Ankou ne vient plus guère C' est sans y voir le moindre vice Qu'un soir elle empoisonne sa mère Elle lui prépare une p' tite soupe La goûte et la trouve bien bonne La verse chaude dans une soucoupe Puis ajoute de la belladone
Elle se met alors en route Et se dit j' serai l'assistante De l' Ankou, qui y a aucun doute Ne peut pas se couper en trente Embauchée comme cuisinière Elle parcourut tout le pays Pénétrant dans bien des chaumières Laissant en deuil bien des familles
Est-ce la mort qui criait vengeance Ou bien seulement la malchance Qui fit se croiser les chemins D' un juge et puis d’un assassin A Rennes se termina sa vie Sous l' échafaud roula sa tête De l' Ankou, la tueuse en série Avait bien rempli la charrette wik, wik, wik c'est la karriguel
Paroles & Musique : Tor Bihan
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L' Indian était un gros navire de plus d' cinq cent tonneaux Cinq bons officiers de marine et deux cent mâtelots En décembre mille huit cent cent dix sept il a quitté plymouth Vers les côtes du Venezuela il devait faire route
Refrain : Sabre de fer, Sabre de bois Vive l' Angleterre et vive le roi ! Sabre de bois, sabre de fer Si je mens que j'aille en enfer !
ll s' éloignait toutes voiles au vent des côtes d' Angleterre Le ciel était sacrement bas et y avait mauvaise mer Moins d' deux jours après son départ se leva la tempête Et pendant trois jours et trois nuits il dut lui tenir tête
Le dix décembre au p'tit matin sous les assauts du vent Il atteint la côte sauvage non loin de Kerlouan La coque va bientôt se briser aux roches du Karreg Hir Le valeureux navire va rendre son dernier soupir
Moi qui étais le seul mâtelot à bien savoir nager Depuis le pont dans la mer froide je me suis élancé Et bientôt j'ai vu arriver des hommes et puis des femmes Qui s'en venaient en toute hâte des dunes de Ménéham
Les gens descendaient en courant en bas jusqu'à la plage Pour ramasser ce que la mer leur offrait du naufrage Quand ils m'ont trouvé sur le sable ces braves gens m'ont parlé Mais j' connaissais pas le breton et pas mieux le français
Dans une maison au toit de chaume j' ai eté emmené Il m'ont nourri, ils m'ont logé et ils m'ont bien soigné Et pendant ces longues semaines mon pays me manquait Heureus'ment qu' la fille d' la maison m'a bien reconforté !
Finalement je suis resté chez elle à Kerlouan Et elle m'a appris le breton et fait trois beaux enfants Ca fait longtemps qu' j'ai pas revu les côtes de mon pays Mais je m'en fiche car aujourd'hui mon pays c'est ici
Mais qui se souvient aujourd'hui du naufrage de l' Indian Disparu corps et âme sur les côtes du pays Pagan Il est de ces histoires qu' ici on préfère oublier Les pilleurs d' épaves on le sait sont des gens fort discrets
Paroles & Musique : Tor Bihan |
Du
haut de la tour
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Sur
la côte des légendes
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Débrouillons
la laine
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Prends
donc ta hache
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(Suite
de Loudéac - Dans Tro)
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(Suite
de Loudéac - Baleu)
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(Suite
de Loudéac - Dans Tro)
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(Suite
de Loudéac - Riqueniée)
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Du haut de la tour de l' Est Ma sœur Anne que vois-tu ? Du haut de la tour de l' Est Ma sœur Anne que vois-tu ? La poussière du chemin Que j'y vois, que j'y vois La poussière du chemin Qui vole sur les toits !
Du haut de la tour de l' Ouest Ma sœur Anne que vois-tu ? Du haut de la tour de l' Ouest Ma sœur Anne que vois-tu ? C'est l'herbe verte des prés Que j'y vois, que j'y vois C'est l'herbe verte des prés C'est l'herbe qui verdoit
Du haut de la tour du Sud Ma sœur Anne que vois-tu ? Du haut de la tour du Sud Ma sœur Anne que vois-tu ? C'est le soleil briller Que j'y vois, que j'y vois C'est le soleil briller Briller dessus les toits !
Du haut de la tour du Nord Ma sœur Anne que vois-tu ? Du haut de la tour du Nord Ma sœur Anne que vois-tu ? Ce sont deux beaux cavaliers Que j'y vois, que j'y vois Ce sont deux beaux cavaliers Qui viennent nous sauver !
Paroles & Musique : Tor Bihan
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Sur la Côte des Légendes il y avait un meunier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Sur la Côte des Légendes Il y avait un göemonier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Sur la Côte des Légendes Il y avait un pal'frenier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Sur la Côte des Légendes Il y avait un charretier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Sur la Côte des Légendes Il y avait un savetier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Sur la Côte des Légendes Il y avait un couturier Avec sa jeune femme sur la lande Quand à l'ouvrage il était Avec sa jeune femme sur la lande Tous deux on s'est bien aimés
Paroles & Musique : Tor Bihan |
Quand j'étais chez mon père là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Je n'avais rien à faire la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Qu'une femme à chercher lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Maintenant que j'en ai y'une là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Elle me fait enrager lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Elle m'envoie t'à la chasse là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Souvent sans déjeuner lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Et le soir quand je rentre là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Elle a toujours soupé lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
D'une soupe bien grasse là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Et d'un pigeon ramier lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Les os sont sous la table là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Jean veux tu les roucher lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Oh nenni point ma Jeanne là et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
J'aime mieux m'y coucher lon-la et débrouillons la laine (Bis) Débrouillons la laine lan lir lan la, débrouillons la laine (Bis)
Paroles & Musique : Trad' |
Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Prends donc ta hache mon petit Pierre Et je prendrai la cognée Vois dans les bois le vent qui se lève L' hiver s' ra vite arrivé N' entends-tu pas le vent qui se lève Et l' bois reste à ramasser
Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Prends donc ta hache mon petit Pierre Et je prendrai la cognée Vois dans les bois le vent qui se lève L' hiver s' ra vite arrivé N' entends-tu pas le vent qui se lève Et l' bois reste à fagotter
Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Prends donc ta hache mon petit Pierre Et je prendrai la cognée Vois dans les bois le vent qui se lève L' hiver s' ra vite arrivé N' entends-tu pas le vent qui se lève Et le bois qui reste à charger
Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Prends donc ta hache mon petit Pierre Et je prendrai la cognée Vois dans les bois le vent qui se lève L' hiver s' ra vite arrivé N' entends-tu pas le vent qui se lève Et l' bois reste à transporter
Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Dans la forêt de mon père la taille a bien commencé Prends donc ta hache mon petit Pierre Et je prendrai la cognée Vois dans les bois le vent qui se lève L' hiver s' ra vite arrivé N' entends-tu pas le vent qui se lève Et l' bois qui reste à rentre
Paroles & Musique : Tor Bihan |